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Le Conseil mondial de l’eau et son forum

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Le 8ème Forum Mondial de l’eau vient de s’achever à Brasilia. Organisé tous les trois ans par le Conseil mondial de l’eau, cet événement vise à stimuler la coopération entre toutes les parties à propos des enjeux majeurs liés à « l’or bleu »

Créé en 1996, à Marseille

Aujourd’hui, 1,3 milliards d’individus n’ont pas accès à l’eau potable, et plus de 3 milliards seront confrontés au stress hydrique d’ici 2050. Des problématiques de qualité et de quantité font donc de l’eau une ressource fondamentale rare, pouvant attiser les conflits.

Dès lors, ce forum – intitulé « Sharing Water » – s’impose comme un lieu incontournable de la gouvernance mondiale. Depuis sa première édition à Marrakech en 1997, il constitue une plateforme de discussion privilégiée entre États, entreprises, organisations non gouvernementales (ONG) et organisations internationales. L’édition 2018, sponsorisée par Petrobras, rassemble au sein de groupes de travaux thématiques des ministres américains et européens, des membres de WWF ainsi que des représentants de la Banque africaine de développement ou de l’Unesco. Par conséquent, le Forum doit relever le défi de concilier les intérêts parfois divergents de multiples acteurs.

Ce forum a toujours lieu sur un continent, ou du moins dans une région différente (La Haye, Japon, Mexico, Istanbul, Marseille, Daegu, etc.). Les précédentes éditions ont favorisé la réflexion concernant des thématiques globales, telles que la pollution, la planification urbaine ou le réchauffement climatique. Cependant, l’objectif est avant tout de promouvoir la coopération régionale autour d’actions concrètes. A cet égard, une consultation populaire appelée « Towards Brasilia » a été pour la première fois proposée en Amérique latine. Elle doit permettre de collecter des cas concrets à résoudre, et d’impliquer la communauté internationale.

Enfin, le Conseil mondial de l’eau, créé en 1996 et basé à Marseille, illustre la voix que la France veut faire porter au sein de la mondialisation. Celle-ci met à l’honneur la concertation de tous les maillons de la chaîne d’action à propos de biens communs de l’humanité. Le conseil apparaît ainsi comme un instrument du Soft Power français, appuyant sa conception des relations internationales.

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