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Les velléités nucléaires iraniennes, ou le défi d’Ahmadinejad lancé à l’Occident

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Si les sanctions votées le 9 juin dernier ne suffisent pas à empêcher l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire, le président américain, Barack Obama, envisage d’adopter une stratégie consistant à priver l’Iran de ses ingénieurs nucléaires, opération officieusement baptisée par la CIA « fuite des cerveaux ». En outre, un recours au sabotage des infrastructures nucléaires iraniennes n’est pas écarté, mais également une utilisation diplomatique de la menace israélienne d’intervenir militairement.

Il est pourtant incontestable qu’une très forte pression auprès de ce pays pourrait, à terme, pousser ses dirigeants à accepter de négocier, de s’ouvrir ainsi que s’asseoir à la table des négociations, mais il semble que la réalité soit tout autre : en effet, à ce jour, et plus que jamais, le refus d’accepter la main que tend l’état américain reste tenace, et Ahmadinejad est décidément peu enclin à réchauffer les relations avec le géant nord-américain. Et force est de constater que la puissance américaine est bien consciente que Téhéran ne changera pas sa position du jour au lendemain.

Bien que la tentation soit forte de vouloir appliquer des sanctions radicales, drastiques, comme l’affrontement militaire par exemple, il faudra bien prendre la mesure des conséquences. C’est pour cela qu’un contrôle a été instauré dans le golfe persique, à savoir l’installation discrète de systèmes antimissiles sous contrôle total des Américains, même s’il est presque patent qu’elle s’avèrera peu efficace contre le programme nucléaire iranien. En effet, la puissance américaine craint surtout que les systèmes antimissiles ne puissent pas empêcher l’Iran de transporter par camion des armes à d’autres groupes révolutionnaires palestiniens.

A l’heure actuelle, toujours est-il que le monde retient son souffle, sans trop savoir pour l’instant qui, de l’Iran ou des Etats-Unis, exerce le plus de pression sur l’autre : un jeu du chat et de la souris difficilement intelligible par la communauté internationale.

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