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Retour sur 2010 (1/3) : mois de juillet et août

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En cette fin d’année, il convient d’établir un petit bilan de cette seconde moitié d’année, à partir des articles écrits sur notre site depuis six mois.

Commençons par les événements purement internes à certains pays. Cet été, la Pologne s’est dotée d’un nouveau président, le 4 juillet, en la personne de Bronislaw Komorowski, en remplacement du défunt président Kaczynski, mort dans un accident d’avion en avril. Paul Kagame a été réélu à la tête du Rwanda. Nous avons également beaucoup parlé des problèmes gouvernementaux japonais, avec le désaveu du tout récent premier ministre Naoto Kan par le Sénat de son pays. Et aux Etats-Unis, deux événements marquent un tournant dans l’équilibre politique du pays : la loi sur les immigrés en Arizona, et la montée croissante du Tea Party, la première n’étant que le symbole visible de la deuxième.

Sur les relations bilatérales mondiales, certains faits retiennent notre attention. Le feuilleton BP n’a cessé de nuire aux relations américano-britanniques durant l’été, tant BP a échoué dans ses multiples tentatives pour boucher le puits de pétrole (s’écoulant depuis avril), irritant profondément Barack Obama. Le remplacement de Tony Hayward, directeur général de la compagnie pendant la marée noire, le 28 juillet, n’a guère diminué les tensions. Dans la politique étrangère américaine, notons une grande première : la venue d’un représentant américain pour les commémorations du bombardement d’Hiroshima début août. Dans la région, l’appui américain aux manœuvres militaires sud-coréennes commencèrent, alors même que les menaces nord-coréennes venaient de se préciser. Cependant, la véritable décision de cet été, de la part des Etats-Unis, c’est la volonté d’une autonomie totale des forces armées afghanes dès 2014, semant alors l’inquiétude dans la région, et notamment pour le gouvernement de Karzai. Peu après, les Etats-Unis ont appris, d’après les rapports de Wikileaks, que bon nombre d’officiels pakistanais ont, un temps, protégé des groupes de talibans à la frontière avec l’Afghanistan. L’été a également vu un affrontement verbal (voire au-delà) entre la Colombie et le Venezuela, Chavez ayant été accusé par son homologue colombien Uribe de protéger des révolutionnaires des FARC.

Quant à lui, le feuilleton du nucléaire iranien s’est poursuivi. L’Iran a ainsi ouvert sa première centrale « officielle », à Bouchehr, le 21 août, et reste approvisionné en combustible par la Russie. Tout cela s’est fait sous les critiques internationales, arguant de la dangerosité d’une telle ouverture de centrale. Le mois de juillet a également été marqué par la disparition de l’otage français Michel Germaneau, tué par les terroristes de l’AQMI le 22 juillet, dans le Sahara.

Enfin, un tournant énergétique s’est opéré cet été, puisque la Chine est officiellement devenue le premier consommateur d’énergie au monde, dépassant les Etats-Unis. Et économiquement, un bouleversement historique a eu lieu, puisque cette même Chine est devenue dans le même temps la deuxième puissance économique mondiale, dépassant le voisin (et ennemi ?) japonais. Pour finir, sur fond d’incendies dramatiques en Russie, le prix du blé sur les marchés mondiaux a atteint un seuil exceptionnellement élevé, faisant craindre de nouvelles émeutes de la faim.

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