AmériqueBrésil

L’économie brésilienne en difficulté

Shares

L’industrie brésilienne est mise à mal. L’inquiétude gagne le pays au point de lancer à nouveau la rumeur du retour de Lula.

Une croissance décevante en 2011 (2,7%) et en 2012 (environ 1%) et 2013 qui ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices : l’économie brésilienne a perdu de sa superbe. A cela s’ajoute une inflation à 5.84% en 2012 et une activité industrielle en baisse de 2,6%.

L’industrie a été touchée plus que dans n’importe quel autre pays émergent. La détérioration de de ce secteur, latente depuis un bon moment, est d’abord la conséquence de l’absence d’infrastructures digne de ce nom : trop peu de ports, routes et chemins de fer, etc. L’incapacité logistique empire donc la situation et handicape les exportations.

Par ailleurs, le prix des transports, trop élevé, empêche le bon fonctionnement industriel dans un pays qui tend à devenir l’une des grandes puissances économiques dans la prochaine décennie.

Les dirigeants ont l’espoir que la chute de l’industrie en ce début de 2013 sera moindre que l’an passé. La situation pourrait peser sur l’élection présidentielle qui se déroulera l’an prochain.

La demande est là, mais c’est donc l’offre qui n’est pas à la hauteur.

Outre le fait que les infrastructure soient « dépassées » ; les exportations sont aussi moins favorables avec la baisse du réal et les importations restent obligatoires pour combler le déficit industriel du pays.  La dépendance du Brésil, à l’instar de beaucoup d’autres grands pays de matières premières, n’est donc pas près d’être résolue.

Le programme d’accélération de la croissance manque de budget et l’Etat n’a plus de marges budgétaires à destiner à l’investissement. Les grands travaux lancés sous Lula peine donc à se concrétiser.

L’ombre de l’ex-président plane jusqu’à générer une nouvelle rumeur mettant de nouveau l’ancien président dans la peau d’un présidentiable. Il avait pourtant annoncé il y a peu qu’il renonçait à se présenter aux élections qui auront lieu l’an prochain.

 

Shares

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *