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L’Union Européenne : chronique de la crise

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Dette, monnaie, Grèce et aujourd’hui Italie, les crises européennes se suivent mais ne se ressemblent pas. Retour sur les derniers événements qui ont marqué l’actualité de l’Europe communautaire.

Sujet prioritaire à Bruxelles depuis plusieurs mois liés à la gestion de la crise de la dette grecque, la mise en place d’une série de mesures visant à contenir la propagation de la crise monétaire à l’Italie et à l’Espagne n’a pas fini d’inquiéter Bruxelles. Aujourd’hui, l’ensemble des dirigeants internationaux encouragent l’UE à instaurer des actions radicales pour assurer le cours de l’euro et mettre fin à l’incertitude chronique des marchés. Après le G20 de Cannes, le président américain Barack Obama a appelé les leaders européens à « envoyer un signal fort » pour réaffirmer leur soutien à la monnaie unique, arguant de la grande incertitude des marchés concernant l’euro.

Un mot sur la crise politique en Grèce. Le 31 octobre, le Premier Ministre grec Papandreou a rechigné à l’instauration d’un plan de restructuration, de rigueur et de renflouement de la dette et a appelé à un référendum public sur la question. Devant l’opposition virulente de ses collègues européens et en particulier de l’axe franco-allemand, il a fini par abandonner ce projet de consultation populaire. Cependant, la simple évocation d’un référendum (et de l’incertitude inhérente au vote) sur les intentions de la Grèce quant au plan de sauvetage proposé par l’UE, et par la même se sa volonté de rester dans l’eurozone, a réussi à affoler les marchés et à alimenter l’idée selon laquelle la crise monétaire allait s’accentuer, menaçant ainsi les pays européens surendettés et comptant des banques sous-capitalisées.

Dépassé par les événements et en dépit d’un volontarisme affiché de la part de l’axe franco-allemand, Bruxelles peine à trouver des solutions rapides et efficaces à la crise multiforme qui touche l’Union.

Ces derniers jours, c’est la crise italienne qui s’est aggravée. Le coût du service de la dette approche désormais les 7%, taux qui menace grandement sa capacité à rembourser ses emprunts, et qui a incité l’Irlande et le Portugal à rechercher des plans de renflouement. Qui plus est, le Premier Ministre Silvio Berlusconi est placé sous la menace d’une démission, mais il a affirmé souhaiter arriver au terme de son mandat, en 2013. Des milliers d’Italiens sont descendus dans les rues pour appeler à la démission du « Cavaliere », après qu’il a été forcé d’accepter lors du G20 de Cannes, la mise en place d’un plan de rigueur sous la surveillance du FMI.

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