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En difficulté sur la scène internationale, Israël joue l’ouverture

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Le gouvernement israélien serait prêt à lancer des négociations sur la base des frontières établies en 1967. La preuve qu’Israël ne se sent pas en confiance sur la scène internationale.

Barack Obama avait dit : « les frontières d’Israël et de la Palestine devraient être fondées sur les lignes de 1967 » ; et Benjamin Netanyahou lui avait répondu qu’il n’en était pas question. Que s’est-il passé entre le 22 Mai dernier, lorsque le Premier ministre israélien réagissait vivement à la proposition du Président américain de lancer des négociations sur la base de frontières établies, rappelons le, à une époque où l’adjectif « continu » pouvait encore s’appliquer au territoire palestinien, et aujourd’hui, où Netanyahou serait prêt à accepter la demande de Barack Obama ?

L’histoire récente a montré qu’il en fallait plus qu’une injonction de la part des Américains pour ébranler les positions du gouvernement Netanyahou, en témoigne le refus catégorique de ce dernier de mettre en place un gel des colonisations en Cisjordanie, et ce malgré la demande expresse du gouvernement américain. Mais c’était une autre époque.

Aujourd’hui, Israël se rend compte que l’équilibre diplomatique s’est renversé à l’avantage de l’Autorité palestinienne, et qu’elle n’est plus en position de force sur la scène internationale.

C’est la demande formulée par l’Autorité palestinienne d’adhérer comme membre à part entière à l’ONU, et la reconnaissance de l’entité par 130 Etats membres qui a agit comme révélateur. Et cela vient s’ajouter à une désormais longue liste d’erreurs et de revers diplomatiques qui n’avaient pas manqué d’affaiblir les positions d’Israël sur la scène internationale : le refus catégorique de revenir sur la colonisation en Cisjordanie, l’opération Plomb durci, ou encore la promesse d’une réunification politique des territoires palestiniens, grâce à un accord signé le 4 Mai dernier entre le Fatah et le Hamas, et « qui prévoit la mise en place d’un gouvernement provisoire réunissant des parlementaires indépendants et la tenu d’élections présidentielles et législatives l’année prochaine.

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