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L’inanité nord-américaine face à une frontière coréenne de plus en plus impérméable

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Les Etats-Unis demandent au régime de Pyongyang de cesser ses provocations à l’encontre de Séoul.

La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, en déplacement à Séoul, demande à la Corée du Nord de mettre un terme à ses menaces de « guerre totale » à l’égard de la Corée du Sud voisine. En effet, après un passage à Pékin où elle a sollicité l’aide et le soutien des Chinois, à travers une collaboration renforcée, pour plus de fermeté envers leur allié nord-coréen, la diplomate américaine s’est engagée à travailler avec la communauté internationale ainsi que la République Populaire de Chine afin de trouver une réponse « efficace et appropriée » pour apaiser les tensions et réchauffer les relations entre ces deux pays historiquement antagonistes.

Cette intervention fait suite au torpillage du cuirassé coréen Cheonan par la Corée du Nord fin mars –il ne s’agit encore que d’une simple inférence-, à l’origine, par là-même, de la rupture des relations commerciales entre les deux pays. Plusieurs hypothèses sont émises pour expliquer une telle attaque : peut-être le régime coréen cherche-t-il à consolider davantage son pouvoir et assise afin d’assurer sa succession ? Peut-être cherche-t-il à éluder les conséquences désastreuses d’une laborieuse et catastrophique réforme économique de 2009 ? Ou doit-on voire en cette récente attaque et manifestation de violence entre les deux Corées une réponse éventuelle à la réduction drastique des aides que Séoul octroyait, depuis longtemps, à Pyongyang ?

Toujours est-il que les conséquences de ces tensions demeurent à ce jour difficiles à évaluer. Il semble que l’espace aérien commence déjà à pâtir d’une telle situation et du refroidissement incontestable des relations entre les deux Corées : la suspension, alors ordonnée par le ministères des transports sud-coréens, de nombreux vols à destination des Etats-Unis et de la Russie en témoigne.

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