La Turquie répond fermement aux attaques du régime syrien
Après avoir été bombardés par la Syrie, cinq civils turcs sont décédés jeudi 4 octobre. La Turquie a immédiatement répliqué et a reçu le soutien de la communauté internationale.
La Turquie a vécu le 4 octobre, une grave escalade des tensions déjà existantes dans le conflit ouvert avec la Syrie : cinq civils turcs ont été tués, dans la localité d’Akcakale, après que des tirs d’obus syriens ont été envoyés à diverses reprises.
Par la suite, le Parlement turc a approuvé un « droit de réponse » à l’attaque de la Syrie, que la Turquie avait précédemment avertie qu’elle ne laisserait pas passer de nouvelles attaques.
Par ailleurs, le premier ministre turc, Recep Tayyib Erdogan, a rejeté la théorie d’attaques « accidentelles ». Les tirs d’artilleries turcs vers le territoire syrien et la décision du Parlement d’Ankara d’autoriser une opération militaire de « punition » contre la Syrie ont fait craindre le pire, bien que quelques heures après, le premier ministre turque Recep Tayyib Erdogan ait voulu minimisé l’événement et le risque d’une guerre.
Le Conseil de Sécurité de l’ONU a, quant à lui, condamné le bombardement syrien et a demandé à Damas que l’incident reste « isolé ». “Les membres du Conseil de Sécurité ont demandé que ces violations du droit international cessent immédiatement et qu’elles ne se répètent pas” a précisé le président de l’organisme, Gert Rosenthal.
Cet événement permet de se rendre compte de l’ampleur de la crise syrienne et de son impact sur la région qui commence à montrer des signes d’instabilité.
Le régime de Bachar El Asad, qui n’en est plus à son coup d’essai, a donc de nouveau reçu un blâme mais, cette fois-ci, unanime puisque même la Russie a demandé des explications au régime syrien.
Malgré la tension palpable en Turquie après cette attaque, tant le gouvernement comme le peuple ne veulent pas d’une guerre avec la Syrie. Une nouvelle fois le régime syrien est pris à défaut et viole le code internationale allant jusqu’à déstabiliser encore plus la région.
Alors qu’aucune solution n’a encore été trouvée au conflit syrien, le régime de Bachar El Assad poursuit sa répression d’une main de fer face aux rebelles, ignorant allégrement les avertissements des institutions internationales dont on s’aperçoit chaque jour un peu plus que leur influence est limitée.