Pyongyang prépare l’avenir du régime nord-coréen
L’avenir du régime nord-coréen est semble-t-il entre de « bonnes » mains. Au fur et à mesure des diverses déclarations à la tête du pays, il ne fait plus aucun doute sur ce qu’adviendra à la mort de Kim Jong-Il, pour l’heure âgé de 68 ans : son troisième fils, illégitime et encore très méconnu au plan international, Kim Jong-un, prendra sa suite. C’est en tout cas ce qui ressort des dernières décisions prises à la tête du régime nord-coréen.
En effet, Kim Jong-un reçoit ces dernières semaines de plus en plus de titres flatteurs. Il est par exemple devenu général quatre étoiles et vice-président de la puissante commission militaire centrale, deux fonctions riches de sens et de responsabilités. Pourtant, malgré des études en Suisse, Kim Jong-un ne semble formé à aucun des postes auxquels il a été nommé ou auxquels il le sera. Sa méconnaissance de la sphère politique nord-coréenne est également handicapante. Pour y remédier, il s’est également vu nommé membre permanent du comité central du Parti. La mentalité du successeur désignée est peu connue, mais il semblerait qu’elle soit dans la droite ligne de celle de ses aïeux. Les relations de la Corée du Nord avec l’extérieur ne devraient pas évoluer.
Aujourd’hui, il apparaît temps pour le pouvoir nord-coréen de former l’héritier de Kim Jong-Il, dont l’état de santé est dit fragile. Si le temps ne presse pas, le calendrier de la succession à la tête du pays est en marche. Il s’agit désormais de former l’héritier nord-coréen, qui sera dans un premier temps encadré par sa tante et le mari de celle-ci.
Mais il ne faut pas occulter le fait que beaucoup d’autres nominations ont eu lieu en Corée du Nord. C’est ainsi tout le système nord-coréen qui devrait se perpétuer, et l’idéologie du pays ne devrait pas changer elle non plus. L’objectif est donc d’éviter une vacance du pouvoir suite au décès de Kim Jong-Il, et ce afin d’échapper à une crise politique dont l’ampleur pourrait amener les « ennemis » de la Corée du Nord à mettre fin au régime en place. Par conséquent, rien ne semble véritablement prêt à changer dans la péninsule nord-coréenne : dès lors, jusqu’où ira la dynastie Kim ?