Vers un printemps algérien ? (2/2)
L’analyse des récentes manoeuvres politiques du clan Bouteflika laisse à penser que le pouvoir algérien s’était préparé à l’éventualité d’une contestation populaire. Confronté à une profonde crise de gouvernance, le système peine à transmettre le flambeau à une jeunesse représentant l’écrasante majorité de la population. Si l’avenir de l’Algérie doit rester un choix souverain, il n’en reste pas moins que la posture de la communauté internationale jouera un rôle crucial dans la suite des événements. Le report de l’élection présidentielle et le lancement d’un processus de transition s’avèrent être des concessions de taille. Elles restent toutefois insuffisantes pour répondre aux attentes populaires de rénovation en profondeur de la gouvernance. Le risque de voir s’éterniser les tractations entre membres de la vieille garde et l’incapacité à laisser émerger des figures susceptibles d’apporter du sang neuf pourraient bien porter l’Algérie vers un avenir plein d’incertitudes. Le défi de la transition ne fait alors que débuter. Après 1962, l’Algérie se positionnera-t-elle une nouvelle fois au centre de l’histoire en organisant le premier « printemps arabe » sans accroche ?
Un pouvoir verrouillé menacé par des évolutions structurelles
Depuis plusieurs mois, Bouteflika est déjà en campagne ; cherchant à glaner des soutiens et plaçant aux postes clés de fidèles alliés. Sur le plan sécuritaire, le scandale de la saisie de 700 kg de cocaïne effectuée par les services de l’armée dans le port d’Oran en juin 2018 a permi une vague historique de limogeages. Le général Abdelghani Hamel, directeur de la sûreté nationale (DGSN), et d’autres figures incontournables de l’appareil militaire ont été démis ou priés de faire valoir leur droit à la retraite. Le 13 février, le président a une nouvelle fois remercié le patron de la DGSN pour placer à sa tête un fidèle commissaire de police Adelkader Kara Bouhadba. Ce mouvement vient parachever l’ambition de Bouteflika d’entériner la domination du pouvoir civil sur les militaires, ambition qui l’avait déjà amené en 2013 à démanteler le fameux Département du Renseignement et de la Sécurité dans le cadre d’une vaste réforme des services de renseignements. La mise à l’écart en 2015 du célèbre général Toufik, en poste depuis 1990, témoigne de cette volonté d’écarter tout homme susceptible de faire de l’ombre à la Présidence. La montée en puissance depuis les années 2000 du général Ahmed Gaïd Salah est également un cadenas supplémentaire et la garantie d’avoir la main-mise sur le pilier militaire ; cet homme de 79 ans investi de toute la confiance de Bouteflika avait à l’occasion d’un déplacement dans le sud le 26 février qualifié les manifestants d’égarés « qui, poussés par des appels anonymes, conduiraient le pays vers des issues incertaines et dangereuses ». S’il a su se montrer plus nuancé par la suite, le chef d’état-major reste accroché au pouvoir. Sa récente tournée dans les écoles militaires et sa réception par Abdelaziz Bouteflika le 11 mars pour discuter de la situation sécuritaire en témoignent.
Dans l’entourage proche, la nomination de Lamtane Rammara au poste de conseiller diplomatique du président visait à asseoir la légitimité d’un cinquième mandat à l’international. Ce fin diplomate de carrière, ancien ministre des Affaires étrangères de 2013 à 2017 puis membre du Conseil d’administration de l’International Crisis Group, est très apprécié de la communauté internationale, notamment des Français et Américains, se voue à un intense lobbying pour présenter la candidature de Bouteflika comme la seule possibilité de garantir la stabilité et une transition douce. Suite au retrait de la candidature de Bouteflika, sa nomination au poste de vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères n’a rien d’anodin et atteste que le pouvoir ne veut pas voir le processus de transition lui échapper. Nourredine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, est un homme clé du dispositif de par son portefeuille. Cet énarque proche de Nacer Bouteflika chargé d’organiser le scrutin présidentiel avant son report s’est vu nommé Premier ministre et chargé de composer un nouveau Gouvernement le 11 mars suite à la démission d’Ahmed Ouyahia. Enfin, la nomination en février 2019 par décret présidentiel du fidèle ami Tayeb Belaiz à la présidence du Conseil constitutionnel suite à la mort de Mourad Medelci permet de verrouiller l’ensemble des institutions.
En termes de politique intérieure, Abdelaziz Bouteflika a soigné ses relais d’influence. En avril et mai 2018, il avait fait quatre apparitions publiques afin de rencontrer des cadres locaux tandis que les comités de soutien à son cinquième mandat commençaient à s’activer. Concomitamment, plusieurs organisations estudiantines représentant 1,7 millions d’électeurs se sont rassemblées au sein d’une coordination baptisée « Génération Bouteflika ». Les trois principales structures intermédiaires venaient à cette époque juste de réitérer leur soutien inconditionnel au président : l’Organisation nationale des zaouïas, l’Union générale des travailleurs et le Forum des chefs d’entreprise. Cette dernière, l’équivalent du MEDEF français, occupe une place primordiale à l’heure de la mondialisation. Regroupant des chefs d’entreprises, cette organisation est la pierre angulaire du monde des affaires. Son président Ali Haddad, incarnation de la nouvelle élite économique, se trouve être un fervent partisan de la libéralisation et des partenariats public-privé. Ami de Saïd Bouteflika, celui-ci avait même obtenu la démission du Premier ministre Abdelmajid Tebboune à peine trois mois après sa nomination durant l’été 2017. Il avait eu en effet le tort de vouloir s’attaquer à la corruption du monde des affaires proche du pouvoir. Aujourd’hui, le FCE d’Ali Haddad est au bord de l’éclatement après la défection de plusieurs chefs d’entreprise, ayant pressenti que les bénéficiaires des faveurs du régime allaient avoir du mal à obtenir celles du renouveau démocratique.
Face à un pouvoir verrouillé, la majorité des algériens juge illégitime sa classe politique. Pourquoi ? Premier constat, le manque de représentativité d’un pouvoir déconnecté de la démographie galopante de son pays. L’Algérie est avant tout peuplée de jeunes évoluant dans une autre temporalité politique avec des besoins spécifiques. Sur les 42 millions d’Algériens, les moins de 30 ans représentent plus de 50 % de la population tandis que le taux de chômage sur cette tranche d’âge avoisine les 30 %. Ceci explique la participation massive des jeunes aux manifestations. Le culte de la guerre d’indépendance et la peur d’une nouvelle décennie noire n’ont sur eux que peu d’effets. Second constat : un Etat providence dispendieux dont les recettes tirés de l’exploitation pétrolière et gazière se tarissent, laissant craindre une aggravation des finances publiques et un épuisement des réserves de devises. L’Algérie est extrêmement dépendante des revenus des hydrocarbures. A titre d’exemple, le pétrole et le gaz représentaient 97 % des exportations, deux tiers des revenus de l’Etat et un tiers du PIB en 2014. Frappé par le syndrome hollandais, l’Etat s’est enfermé dans la distribution de prébendes pour assurer la paix sociale, laissant craindre un scénario à la vénézuélienne. Cette hypothèse soulevée dans un rapport de l’International Crisis Group paru en novembre 2018 et intitulé » Surmonter la paralysie économique de l’Algérie » n’est pas une chimère mais une réalité nécessitant une renégociation rapide du pacte social post-1990. La chute du cours du pétrole (80-110 dollars sur 2011-2013 à 40-60 dollars sur 2015-2017) a durablement affecté l’équilibre financier du pays faisant fondre de moitié les réserves de change. Elles sont passées 193 milliards de dollars en 2013 à 85 milliards de dollars fin 2018. La monnaie nationale a également perdu 40 % de sa valeur face au dollar depuis 2014. A ce rythme, il ne reste à l’Algérie que quelques mois, voire années en cas d’un vaste plan de privatisations, avant de se retrouver dans une situation critique, rappelant le virage austéritaire d’octobre 1986 et les tensions sociales croissantes précédents la guerre civile. Le gouffre temporel entre le besoin urgent de réformes et le repli du pouvoir ne peut que déboucher sur une rupture du statu quo. Outre la question successorale, c’est l’ensemble des politiques publiques qui se trouvent remises en cause.
Un peuple en ébullition face à la frilosité de la communauté internationale
Les manifestations sont le résultat direct de l’impréparation de la question successorale. L’Algérie a longtemps été gouvernée par un système opaque reposant sur un équilibre de clans, qui malgré leurs divergences se trouvaient liés par le ciment de la guerre d’indépendance. Si l’ère Bouteflika a assuré à l’Algérie une indéniable stabilité, elle a également brisé l’équilibre des institutions en favorisant le cercle de la présidence et une poignée d’hommes d’affaires. Hospitalisé à Genève depuis le 24 février pour des “examens périodiques”, Abdelaziz Bouteflika avait dans un premier temps finalement décidé de se porter candidat par l’intermédiaire de son directeur de campagne. Le président algérien avait déjà dans son adresse au peuple du 10 février formulé la proposition d’une conférence nationale inclusive indépendante qui fixerait le calendrier des réformes et de la transition. La pression de la rue l’a amené à creuser cette piste comme annoncé dans sa lettre du 3 mars. Après avoir affirmé entendre le cri du coeur des manifestants, en particulier des milliers de jeunes, Bouteflika énumère ses propositions pour que l’Algérie puisse poursuivre “sa marche vers la démocratie, le progrès et la prospérité sans rompre le processus d’accumulation de ses acquis”. En sus de la conférence nationale, le président candidat propose de soumettre par référendum une nouvelle Constitution portant création d’une nouvelle nouvelle république, l’adoption de mesures d’urgence pour la jeunesse, la mise en place de politiques publiques assurant une meilleure redistribution des richesses et une lutte plus efficace contre la corruption ainsi que l’organisation d’un mécanisme indépendant d’organisation des élections. Enfin, Abdelaziz Bouteflika promet l’organisation d’une présidentielle anticipée dont la date sera fixée par la conférence nationale citée précédemment. Ces propositions démontrent que le pouvoir algérien comprend l’impérieuse nécessité d’une transition. Face à un peuple en liesse pendant un troisième vendredi consécutif, Bouteflika renonce finalement à un cinquième mandat mais pas à la présidence. Dans sa lettre à la nation du 11 mars, le président suspend l’organisation d’élections jusqu’à que la Conférence nationale inclusive rende ses conclusions et soumette par référendum son projet de Constitution. Cette conférence sera d’après lui « équitablement représentative de la société algérienne comme des sensibilités qui la parcourent et « organisera librement ses travaux, sous la direction d’une instance présidentielle plurielle, avec à sa tête un président qui sera une personnalité nationale indépendante, consensuelle et expérimentée ». Le choix de Lakhdar Brahimi, diplomate chevronné à la réputation mondiale, pour présider cette conférence est une soupape de sécurité. Il s’inscrit dans l’ambition d’assurer une continuité même dans la transition. Brahimi, âgé de 85 ans soit 3 ans de plus que Bouteflika et lui aussi témoin des grandes heures de l’Algérie indépendante, permet d’asseoir la légitimité de la conférence à l’international mais peine à répondre au désir de renouvellement. Le faible ancrage et la vieillesse du diplomate n’aident pas. Les acteurs de l’ère Bouteflika auront néanmoins par ce délai supplémentaire de négociation nécessaire à la transition l’occasion de trouver une porte de sortie.
Ces promesses et reculs successifs ne suffisent pas à absorber le dégoût d’une population trop longtemps restée silencieuse. Pour l’heure pacifiques, les manifestations pourraient s’intensifier si les récentes annonces sont assimilées à de grossières manoeuvres. Des éléments plus radicaux cherchant la confrontation avec les forces de l’ordre ou un accrochage avec une bande de jeunes pourraient créer un pic de tensions. Toutefois, tant que l’Armée de Libération Nationale reste unie aucune plongée durable dans la violence ne semble envisageable. Certes, le pouvoir algérien tire sa stabilité d’un contrôle tentaculaire mais sa principale source de résilience est à trouver à l’extérieur de ses frontières. Tout l’environnement sécuritaire du pays tend à faire de Bouteflika le garant de la stabilité : la prolifération du djihadisme au Sahel, le chaos libyen, la lutte contre le terrorisme en Europe, le dossier gelé du Sahara occidental. l’Algérie reste un îlot de paix : il ne faudrait pas la menacer même au prix d’un gouvernance faiblement démocratique. La communauté internationale à une responsabilité de taille dans le déroulement de la transition algérienne. Une contestation du processus transitionnel marginaliserait l’Algérie et démultiplierait les risques d’un délitement violent.
Ces élections placent la France en première ligne, en tant qu’ancienne puissance coloniale et accueillant la plus forte diaspora algérienne. En effet, près d’un million de français ont un parent d’origine algérienne. Le Quai d’Orsay lors d’un point de presse du 4 mars adopte une posture timide : “Nous avons pris note de la candidature du président Bouteflika. Nous souhaitons que l’élection présidentielle se déroule dans de bonnes conditions. C’est au peuple algérien qu’il appartient de choisir ses dirigeants et de décider de son avenir”. L’Elysée apporte une attention toute particulière à ce dossier brûlant. Emmanuel Macron s’est entretenu directement au téléphone avec l’ambassadeur de France à Alger. Ce dernier est également venu à Paris rendre compte de la situation au ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Craignant une déstabilisation du voisin algérien, les autorités françaises redoutent une vague migratoire sans précédent et l’importation du conflit sur le sol national, notamment en région parisienne ou dans les Bouches-du-Rhône. Paris fait également preuve de prudence en vue de ne pas menacer son statut de premier investisseur (hors hydrocarbures), et de premier employeur étranger du pays avec quelque 500 entreprises. La France est aussi soucieuse de ne pas voir se développer un nouvelle donne hostile à son égard ; la popularité auprès des jeunes de Rachid Nekkaz, ancien franco-algérien ayant renoncé à sa nationalité française et connu pour ses coups d’éclats médiatique suscite l’inquiétude.
Seul un déferlement de violences semble susceptible d’infléchir le silence de la communauté internationale. Mardi 5 mars, le porte-parole de la diplomatie américaine Robert Palladino a exprimé la posture ferme de l’administration Trump laissant la porte ouverte à un durcissement de l’attitude internationale en cas d’abus : « Nous observons ces manifestations en Algérie et nous allons continuer à le faire. Les Etats-Unis soutiennent le peuple algérien et leur droit à manifester pacifiquement ». Lors de son récent déplacement à Djibouti, le président français est quant à lui resté sur une ligne équilibrée en saluant la décision du président Bouteflika « qui ouvre une nouvelle page » tout en appelant, dans le même temps, à ce que la transition s’organise dans un délais raisonnable et de manière transparente. La communauté internationale scrutera de près la conduite de la transition : les diasporas et groupes d’intérêts pourront également à ce titre jouer un rôle capital en s’organisant et interpellant les pouvoirs publics dans leur pays de résidence.
Le défi de la transition
Face à cette situation complexe, les Algériens ont tout intérêt à maintenir la pression sur le pouvoir pour garantir le bon déroulement d’une ouverture démocratique. La véritable inconnue réside dans la structuration future du mouvement de contestation et de l’opposition politique. Les manifestants se rabattront-ils sur un candidat à la présidentielle comme l’ancien général Ali Ghediri ? Avant un futur scrutin présidentiel, le référendum relatif à la Constitution sera d’une importance capitale. Parviendra-t-il à éroder l’abstention endémique et restaurer la confiance des citoyens en leurs institutions ? Les règles pour concourir au futur scrutin présidentiel seront-elles allégées, ouvrant la voie à Rachid Nekkaz ? L’opposition ne s’était pas trompée en refusant de participer au scrutin initialement prévu pour le 18 avril. Ali Benflis, ancien Premier ministre et malheureux candidat aux deux dernières élections présidentielles, et Abderrazak Makri, le leader du plus grand parti islamiste du pays, avaient annoncé le retrait de leurs candidatures. Accompagnés d’autres personnalités de l’opposition, ils demandaient l’application de l’article 102 de la Constitution algérienne, qui prévoit de déclarer la vacance du pouvoir ainsi qu’un report des élections pour constituer un gouvernement d’union nationale dans les six mois. L’annonce d’un Gouvernement de compétences nationales fidèle à la Conférence nationale rappelle la constitution du Haut Comité d’Etat (1992-1994) ; pourvu que cette Conférence soit plus jeune et inclusive que ne l’était ce Comité ! Ali Benflis a jugé cette Conférence « bidon » et qualifie cette annulation de l’élection du 18 avril d’inconstitutionnelle ; légitimant la poursuite de la « désintégration » du système Bouteflika.
L’annonce du retrait de la candidature d’Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat est sans le moindre doute un tournant majeur dans l’histoire algérienne récente. Il ne faut cependant pas, pour l’heure, considérer que le pouvoir algérien a rendu les armes. Les ressources du régime sont encore nombreuses et le choix d’une Conférence nationale permet au pouvoir de garder la main. La transition s’annonce ainsi particulièrement tortueuse. On peine à voir comment les acteurs de l’ère Bouteflika largement discrédités auprès de l’opinion seront acceptés, de près ou de loin, dans le désir de transition radicale revendiquée avec tant d’ardeur. Si le peuple algérien est unanime, qu’en sera-t-il de ses élites ? Car en filigrane se pose la question de la gouvernance. Le scientifique Albert Einstein avait une boutade : « La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent ». Nous verrons si les élites algériennes auront l’intelligence de mettre de côté leurs divisions pour porter les aspirations de renouveau exprimées par leur peuple, ainsi que la présence d’esprit de passer la main.
Sources
International Crisis Group, Surmonter la paralysie économique de l’Algérie, Novembre 2018
Pierre Vermeren, Manifestations contre la réélection de Bouteflika : pourquoi l’Algérie retient son souffle, Le Figaro, 26 février 2019
France 24, Le cercle rapproché du président Bouteflika, Infographie par Tahar Hani
Frédéric Bobin, En Algérie, une rente pétrolière en voie d’essoufflement, Le Monde, 1er mars
Arte France, Alger, la Mecque des révolutionnaires (1962-1974), 2016, documentaire réalisé par Ben Salama
Revue Conflits, Aux portes de l’Europe : le Maghreb, n°20, 1er trimestre 2019
Miloud Zaater, Les barbelés de la mémoire, L’Harmattan, février 2017
Mohamed Sifaoui, Histoire secrète de l’Algérie indépendante, Nouveau monde, janvier 2012
Mohamed Sifaoui, Où va l’Algérie … et les conséquences pour la France, Broché, février 2019
Ivanne Trippenbach et Pascal Airault, Algérie : pourquoi la France marche sur des œufs, L’Opinion, 6 mars 2019
Julien Chabrout, Mobilisation anti-Bouteflika en Algérie : la France entre neutralité et inquiétude, Jeune Afrique, 6 mars 2019
Neila Latrous, Présidentielle en Algérie : le général Ahmed Gaïd Salah, arbitre de l’ère post-Bouteflika ?, Jeune Afrique, 19 février 2019
Laurent Lagneau, La hiérarchie militaire algérienne bousculée par les limogeages et les arrestations de généraux, Opex360, 15 octobre 2018
Jihane Ben Yahia and Raouf Farrah, Algerian cocaine bust points to alarming trends, ENACT, 10 décembre 2018